Atelier BOCAGES a été sollicité pour étudier l’éco paysage de plusieurs espaces de détente autour des bâtiments 230/405/440/441/442/502 du site INRAE, domaine de Vilvert à Jouy-en-Josas (78). Situé entre le bois de Bièvres dit de l’homme mort et la rive gauche de la Bièvre (dont une section vient d’être reméandré par le SIAVB), le site de l’INRAE est idéalement situé sur la trame verte et bleue locale. Installé sur un site d’environ 45ha avec une imperméabilisation des sols de moins de 50% et un passage progressif à la gestion différenciée ce site de recherche tente de devenir un véritable relais pour la biodiversité locale.
Concernant les usages du domaine de Vilvert, environ 1100 agents sont répartis sur plus de 50 bâtiments de taille et de hauteur diverses localisés majoritairement dans la zone la plus élevée. Trois bâtiments regroupent à eux seuls environ 1/3 de l’effectif de l’implantation.
L’emprise du centre de recherche est en partie sur le site classé Vallée de la Bièvre. Un sentier pédestre bordant la voie ferrée permet aux piétons d’avoir la vue sur le domaine.
Le centre bénéficie d’un parc arboré et offrant de nombreux espaces verdoyants, toutefois, il ne fait pas l’objet d’un aménagement paysager étudié. Les espaces extérieurs sont constitués par des pelouses, des allées et quelques alignements.
La plupart des agents déjeunent dans leurs bâtiments et ne bénéficient pas d’espaces extérieurs aménagés, seules quelques tables de pique-nique sont positionnées à l’extérieur des bâtiments.
Atelier BOCAGES a été sollicité pour étudier l’éco paysage de plusieurs espaces de détente autour des bâtiments 230/405/440/441/442/502 du site INRAE, domaine de Vilvert à Jouy-en-Josas (78). Situé entre le bois de Bièvres dit de l’homme mort et la rive gauche de la Bièvre (dont une section vient d’être reméandré par le SIAVB), le site de l’INRAE est idéalement situé sur la trame verte et bleue locale. Installé sur un site d’environ 45ha avec une imperméabilisation des sols de moins de 50% et un passage progressif à la gestion différenciée ce site de recherche tente de devenir un véritable relais pour la biodiversité locale.
Concernant les usages du domaine de Vilvert, environ 1100 agents sont répartis sur plus de 50 bâtiments de taille et de hauteur diverses localisés majoritairement dans la zone la plus élevée. Trois bâtiments regroupent à eux seuls environ 1/3 de l’effectif de l’implantation.
L’emprise du centre de recherche est en partie sur le site classé Vallée de la Bièvre. Un sentier pédestre bordant la voie ferrée permet aux piétons d’avoir la vue sur le domaine.
Le centre bénéficie d’un parc arboré et offrant de nombreux espaces verdoyants, toutefois, il ne fait pas l’objet d’un aménagement paysager étudié. Les espaces extérieurs sont constitués par des pelouses, des allées et quelques alignements.
La plupart des agents déjeunent dans leurs bâtiments et ne bénéficient pas d’espaces extérieurs aménagés, seules quelques tables de pique-nique sont positionnées à l’extérieur des bâtiments.
Etude – Aménagement paysager de parcelles du site INRAE
- Atelier BOCAGES va proposer des aménagements et un embellissement des abords des bâtiments 230/231,405, 440, 441, 442 et 502 afin d’offrir aux agents des espaces extérieurs agréables ;
- rendre les abords des bâtiments plus attractifs pour améliorer le cadre de travail ;
- aménager des espaces de pause, de déjeuner de réunions propres à la convivialité en réduisant si possible l’artificialisation des sols.
- établir des préconisations de mobilier et de végétation. Les techniques et les méthodes d’intervention seront adaptées à l’équipe du service des espaces verts et s’inscriront dans une démarche durable et de préservation de la biodiversité présente. Les enjeux d’adaptation au changement climatique doivent aussi être considérés.
- prendre en compte les contraintes de sécurité liées aux activités du site et les spécificités des sols et de l’environnement.
Un jardin à regarder c’est agréable, mais pouvoir y accéder et y réaliser des activités c’est encore mieux !
En effet nous sommes convaincu que les « espaces verts » sont des éléments structurants pour le confort des usagers mais qu’ils le sont d’autant plus lorsqu’ils s’intègrent à l’environnement et qu’ils ne demandent que peu d’entretien pour être fonctionnels.
Notre méthodologie de travail va donc consister à recueillir l’ensemble des études déjà menées sur le site (étude sanitaire des arbres, rapport de recomposition du patrimoine arboré réalisé en 2021, plan de gestion différenciée de l’implantation de 2024, plan des réseaux et autres) pour constituer le socle de travail qui doit nous permettre de tisser le fil rouge des éléments structurants du site et de sa relation avec son environnement (et notamment avec les trames écologiques du territoire).
Ce diagnostic de site enrichi par les connaissances des usagers, va nous permettre pour l’ensemble du domaine de faire ressortir des typologies de biotope (forestiers, zones humides, prairies, bosquets, lisières, rocailles etc). Mais aussi de proposer une harmonisation et un embellissement des espaces verts, bâtiment par bâtiment, afin de renforcer les services écosystémiques offerts par le végétal, pour les usagers et la biodiversité.
L’ensemble des espaces verts seront conçus et/ou remaniés en utilisant les trois strates végétales et des essences locales adaptées au sol, à l’ensoleillement, au biotope et utiles à la biodiversité. L’introduction de plantes comestibles sera également proposée pour rappeler la dimension nourricière de la nature.
Dans un souci d’adaptation au dérèglement climatique et à son réchauffement global, nous utiliserons une palette végétale rustique et qui ne demande que peu d’entretien pour bien se développer.
La question de la topographie du domaine sera aussi étudiée et notamment la question de la gestion de l’eau à la parcelle. L’objectif étant double à ce stade, infiltrer à la parcelle et stocker l’eau de pluie pour la période estivale.
Enfin des ensembles de mobilier multifonctionnels rustiques et en bois local issus de forêts gérées durablement, seront proposés pour attirer et accueillir les usagers dans le jardin tels que des ilots de fraicheur, des espaces de pique-nique, des bacs potagers participatifs, des espaces de travail à l’extérieur et pourquoi pas de sport et de loisirs également.
Enfin l’ensemble de ces aménagements seront pensés pour être gérés en gestion différenciée avec le moins d’entretien possible, mais aussi afin de produire le maximum d’aménités environnementales et de services écosystémiques.
Cette gestion différenciée prendra en compte les milieux écologiques, les strates végétales et les usages et sera déclinée par parcelle.
L’étude de mise en valeur et de gestion du site de la Canardière et de l’Eau Minérale, à Chantilly sollicite essentiellement des compétences urbanistiques, patrimoniales, paysagères et environnementales.
Cette étude est une étude prospective qui vise à la mise en valeur du site, après avoir au préalable mesuré sa capacité à recevoir d’éventuels nouveaux équipements.
Le rôle d’atelier BOCAGES dans cette étude est d’aboutir à un plan d’aménagement et de mise en valeur du site répondant au programme indicatif, qui peut être modifié par la prise en considération des approches environnementales et paysagères, et à un cahier de recommandations techniques précisant les spécificités écologiques de l’aménagement.
Des variantes différentes de ce programme indicatif pourraient avoir à être dessinées suivant les choix opérés par la commune de Chantilly.
Deux périmètres d’études sont à considérer :
– Le périmètre d’analyses paysagères élargi, portant sur un territoire allant des parcelles de jardins familiaux ouvriers et du site des « Floralies » sur le territoire de la commune de Gouvieux à l’ouest, à l’extrémité Est du parcours de santé des Bourgognes, au rond-point de jonction des RD 924 et 44.
L’étude se déroule en 3 phases :
– Phase 1 : Evaluation des contraintes patrimoniales, environnementales et paysagères du site et premières orientations de mise en valeur. Cette première partie de l’étude doit être menée sur l’ensemble du périmètre d’étude.
– Phase 2 : Premières propositions de mise en valeur et variantes. Il s’agit d’établir des esquisses de plans de mise en valeur au 1/500ème, comprenant une ou deux variantes éventuelles, permettant de redonner une cohérence paysagère et une fonctionnalité environnementale à ce site à haute valeur patrimoniale, en intégrant les équipements projetés (espace dédié à l’écologie et au Développement Durable et espace culturel ou de convivialité), en questionnant l’occupation du sol en fonction du devenir touristique et pédagogique du site (les cheminements, les surfaces imperméabilisées et les surfaces enherbées, …), en repensant l’occupation végétale (arbres de haute tige, haies, etc.), ainsi que l’aménagement des limites, les types de clôtures, et la restauration des canaux historiques, dans une logique de compensation environnementale globale, réaffirmant le cadre patrimonial et paysager.
Une attention particulière sera portée aux axes de vision qui traversent le site, à la structuration de l’espace par l’occupation végétale et à la relation à établir entre les aménagements projetés et les espaces avoisinants.
Un parti paysager, proposant le traitement des sols, un (des) mode(s) de gestion des eaux pluviales (récupération, traitement, infiltration), des orientations en matière d’éclairage, de mobilier urbain et de signalétique, les végétaux préconisés, (…), respectant l’écologie du site, sera décliné et présenté à partir de croquis et d’images d’ambiance.
– Phase 3 : Plan de mise en valeur et programme d’actions. A partir de la proposition de plan de mise en valeur retenue, nous affinerons les différents aspects du projet, à travers un document de gestion du site permettant de conduire à une maîtrise d’oeuvre d’actions d’aménagement, à savoir :
– la nature des sols,
– la volumétrie générale du bâti et la nature des matériaux,
– le traitement des eaux de surface,
– la nature du végétal,
– la nature des clôtures,
– des propositions d’éclairage, de mobilier urbain et de signalétique,
– le traitement des circulations douces,
– les modes de valorisation du patrimoine et de l’histoire ancienne du site.